SOPK : vous avez dit OP quoi ?

Aujourd’hui, j’avais envie de parler d’un sujet qui me tient à cœur et qui m’est particulièrement familier, le syndrome des ovaires polykistiques (aussi appelé SOPK). J’ai écrit cet article, puis je l’ai abandonné dans les brouillons, puis réécrit, j’ai hésité et finalement, je me suis dit qu’il pourrait peut être aider.

L’idée de l’article m’est venue après la lecture d’une BD que j’ai trouvé récemment tout à fait par hasard en flânant dans les rayons de Cultura qui traitait de ce sujet. La BD s’intitule Rien ne se passe jamais comme prévu (scénario de Lucile Gorce et illustrations d’Emma Tissier) et retrace le parcours du combattant d’un couple qui ne parvient pas à avoir d’enfant au travers d’une héroïne atteinte du syndrome des ovaires polykistiques.

Le syndrome des ovaires polykistiques, c’est quoi ?
En gros, et selon la plupart des définitions, c’est une anomalie hormonale qui concerne une femme sur dix et qui provoque une absence d’ovulation.
Quand on est concernée, il est difficile de minimiser cela en simple anomalie car mine de rien ce syndrome a des incidences sur à peu près sur toutes les sphères qui touchent à la « féminité » : l’acné, la pilosité, le poids (et un risque accru de développer du diabète) et surtout la fertilité.

Je ne rejette pas la faute mais…
Si vous me lisez régulièrement, vous avez du voir que j’ai suivi un programme de rééquilibrage alimentaire il y a maintenant plus d’un an qui m’a permis de perdre près de 15 kg (j’aborde le sujet plus en détails dans l’article « Maigrir avec la méthode Natur House« ). Maintenant que j’ai un peu plus de recul, je me rends compte que ce dysfonctionnement hormonal n’est peut être pas si étranger que ça aux problèmes de poids que j’ai pu avoir.
Maintenant que mon alimentation est plutôt équilibrée, je comprends que le facteur alimentation n’était pas le seul à entrer en jeu dans mon surpoids. Je dois aussi lutter contre un métabolisme qui a tendance à me faire prendre du poids au moindre excès et qui me demande des efforts titanesques pour perdre quelques misérables kilos.
Aujourd’hui, et depuis que j’ai changé de pilule contraceptive (période qui coïncide avec le début de ma période de stabilisation), j’observe que la donne a vraiment changé.
Mon poids varie peu (+ ou – 3 kilos de variation depuis 1 an et demi), en soit, c’est une bonne chose puisque je ne fais plus le yoyo mais, lorsque je souhaite éliminer les kilos installés suite à des changements professionnels, RIEN ne bouge.
Je me sens réellement impuissante face à un corps qui ne veut (ou peut) pas suivre. J’ai parfois l’impression de faire tellement d’efforts, de me forcer à rester régulière dans ma pratique sportive alors que la motivation n’est pas là, tout cela en vain. La solution ne serait-elle pas de laisser les choses faire ? Peut-être.

Et la pression sociale dans tout ça ?
Je ne suis pas particulièrement sensible à la pression sociale par rapport au fait d’avoir des enfants et tout ça. Enfin, du moins c’est ce que je pensais, mais plus ça va et plus j’en apprends sur le sujet du SOPK, plus les allusions placées par mes proches (avec plus ou moins de finesse), ou même le fait de voir des bébés fleurir chez mes amis sur Facebook, m’affectent et me font réfléchir. Pour l’heure, je me contente de me dire que le sujet n’est pas d’actualité et c’est vrai et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter tant que ce sera pas le moment. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si ça se trouve le jour où ça le sera tout ne fonctionnera pas « comme prévu » ? Et si il fallait que nous ayons recours à tout un tas de procédés médicaux ? Et si… Et si…


Et vous comment vivez-vous avec votre syndrome OPK ?

A lire !
> Article de Beyondzewords « Syndrome des ovaires polykystiques : un mal féminin méconnu »
> Article de Drawing & Things « Mes lectures BD #24 – Rien ne se passe jamais comme prévu – Tissier et Gorce »

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5 réflexions sur “SOPK : vous avez dit OP quoi ?

  1. Eternelle Reveuse dit :

    Je me reconnais tellement dans ton article !
    C’est très dure de vivre avec un « petit » problème qui touche autant d’aspects de la féminité.
    Personnellement, j’ai énormément de chance car je n’ai pas spécialement de problèmes de poids mais je sais que si je fais trop d’écart, je vais vite prendre. Du coup, j’ai décidé de virer les plats trop sucrés et manger plus sains. Pour la pilosité, j’ai acheté une lumière pulsée et j’en suis super satisfaite. L’acné j’ai pas vraiment de solutions.
    Je suis bien suivie par mon endocrinologue mais j’espère vraiment que j’arriverais à avoir des enfants même si ce n’est pas d’actualité !
    Courage à toi !

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  2. petitemylene dit :

    Je suis également atteinte du SOPK et, même si j’essaye de ne pas focaliser constamment, ce petit truc fait partie de moi. On peut très bien essayer de ne pas y penser mais quand on a des douleurs, de l’acné, quelques kilos en trop qui ne partent pas malgré un rééquilibrage alimentaire suivi de près, difficile de ne pas voir ce qui se passe sous notre nez. Bon courage à toi, ce n’est jamais facile au quotidien !

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